samedi 15 novembre 2014

ALBERT, personnage historique ou héros de comédie



A : évoque la tête de gondole, le premier de la classe. Celui qui est appelé en premier, il porte le fanion. C’est un meneur, il défriche, fait la trace.
L : ce n’est pas un TGV mais une locomotive qui avance certes, mais au ralenti, pas au maximum des possibilités que l’on pourrait voir en lui.
B : il a la taille serrée, bombe le torse. Son physique imparfait évoque son âge avancé avec le souhait de rester droit, digne.
E : son expression orale est fréquemment entrecoupée d’hésitations, qui font perdre la fluidité à son discours, et laisse en plan son auditoire. Ce qui rend le personnage stérile par instants.
R : comme un roi qui, lui, a toujours sa tête même si ses paroles hésitantes tendraient à dire le contraire.
T : il insinue le trouble que son physique conforte. La trahison se lit dans son regard. Enlevons le B de son prénom et nous sommes en ALERT. Deux syllabes nous le rendent double comme Janus. Albert sonne comme un surnom. Familier, personnage public ou roi de comédie. De Monaco ou de Ubu.

Guy Vidal
15 novembre 2014

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